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Goël est un animal à géométrie variable. Voici quelques années qu’il a fait son nid sous un crâne pour y écrire des chansons secouées d’une pop instinctive, mais aux origines troubles et multiples. Au fil des arrangements s’égraineront des souvenirs de folk, de musique classique, de jazz, de rock et d’expérimentations contemporaines…

N’oublions pas qu’en certaines langues, le goël est un goinfre.

Goinfre et regardant : l’animal ne s’ébat qu’en acoustique. Il veut que ça sonne, il veut que ça vibre et que sa voix se promène dans l’air… Sans doute se verrait-il chanter encore après l’apocalypse. Ses textes l’y préparent, qui ne gardent du Monde qu’un strict nécessaire à son goût : des fables, des jeux et quelques paysages… Et des questions pour passer le temps.

En solo pour les démos initiales, puis en trio lors des premiers concerts, Goël est à géométrie variable, on l’a dit, et peut compter jusqu’à six membres sur scène. C’est d’ailleurs en sextuor avec violons, alto, vibraphone et contrebasse qu’il enregistre son premier disque en mai dernier. Condensé d’un univers où les étrangetés baignent parfois l’évidence des mélodies, où profusion instrumentale et guitare seule se répondent pour soutenir une voix singulière, ce premier EP cinq titres sort à l’automne 2015.